Notre histoire

Le Blason de Breistroff-la-Grande 

Parti fascé d’or et d’azur de six pièces, et d’or à l’ours dressé de sable, colleté de gueules.

A dextre, les armes des Rodemack, à senestre l’ours de l’abbaye de Saint Maximin, tous deux seigneurs du lieu.

Noms Toponymiques 

Relevés sur des cartes ou des documents officiels au cours des siècles:

BORNSDER – BURNSDORF – PREUSTORFF – BRUNISDORFF (1268) – BISTROFF (1450) –  BRESDORFF (17°s) – BREYSTROFF (1606) – BREISTORFF (1616 – appelation à la seigneurie de Rodemack) – BRENSDORF (1740)

Le ruisseau de Breistroff-la-Grande

Le ruisseau coule sur le territoire de la commune de Breistroff-la-Grande et se réunit près d’Evange au ruisseau de Boler.

Légende

Relative au moulin de Boler, ayant appartenu au Seigneur de Rodemack.

Les meuniers de l’époque, Pierre et Madeleine, allant par un hiver rigoureux de l’année 1713 sur la tombe de leur petit Henri mort de n’avoir pas su résister aux rigueurs du pays. En cours de route, ils furent attaqués par un loups affamé s’acharnant sur Madeleine puis sur Pierre, qui était armé d’une branche. Alors que la meunière était déjà évanouie et que les forces de son époux s’épuisaient, un nuage de corbeaux s’abattit en croassant sur le loup, lui crevant les yeux, le piquant de partout.

Ce fut le miracle. Et Pierre remerciant Dieu promit de faire construire une magnifique croix à cet endroit.

Depuis, la forêt a reculé, mais on peut toujours voir la grande croix, le moulin est lui aussi encore visible.

Une borne milliaire Romaine

En mars 1987 un agriculteur de Breistroff-la-Grande, François Gravier, découvrit lors de ses travaux une borne gravée sur quatre lignes :

  • PONT MAX
  • IMP.III.P.IC
  • DESIG.X
  • A COL AVG MP

Les spécialistes d’archéologie conclurent à une borne milliaire de la route romaine Metz – Trèves (augusta colonia trevirorum, « A COL »sur la borne), érigée en 83 après J-C

1100-1300

Cela n’indique en rien la présence d’un village à cette époque. Le plus loin que l’on puisse remonter, est la période des Templiers. L’Ordre construisit une chapelle sur la colline dominant la vallée, une chapelle fortifiée, dominant de 30 mètres le village de l’époque, (l’Ordre des Chevaliers du Temple était certainement de fait militaire plutôt que religieux). La datation n’est pas précise, on sait seulement que l’Ordre fut créé vers1100 après J-C et fut interdit peu après 1300 ap J-C.

1514

Une nouvelle chapelle de style gothique flamboyant fut construite à la place, avec notamment un très beau choeur.

1616

Breistroff appartient à la Seigneurie de Rodemack.

1681

Un fief à Breistroff dépend néanmoins de la Seignerie de La Grange.

1740

Le fief d’Hespérange – au ban de Breistroff – relevait de Rodemack et était le siège d’une justice haute, moyenne et basse. La paroisse était Usselkirch.

1600-1700

Ce fut un siècle de guerres, d’épidémies, de disettes. Breistroff, autrefois relevant des « Trois- Evêchés » avec et dans le baillage de Thionville.

1790

Breistroff appartient au canton de Rodemack, après la création des départements, districts et cantons.

1802

La commune et ses annexes du moulin de Boler et de Mausmühl passèrent dans le canton de Cattenom.

1837

Une seconde chapelle tombe en ruine (de kleng Kapelle) : elle fut alors démolie et ses pierres servirent à l’empierrement du chemin Breistroff – Boler -(Ewingen) Evange.

1900

L’état de la chapelle est déplorable, aussi Breistroff , Boler, Evange décidèrent d’en construire une nouvelle, plus spacieuse, au sommet situé entre Boler et Breistroff. (Mit Pfarrhaus, Kirchhof, Schule). Les problèmes financiers amenèrent le projet à la restauration et l’agrandissement de l’ancienne chapelle de 1514, dont le choeur fut conservé.

1920-1940

Pendant l’entre-guerres, ce fut la prospérité de la commune.

Elle était fondée sur la distillerie qui employait alors 10 % de la population (50 personnes sur 500 habitants), ils produisaient environ 1107 hectolitres d’alcool pur, c’est à dire 237 000 litres d’eau de vie. Un élevage de cochons (2000 têtes) concernait le reste de la population.

1939

L’exode de 1939 brisa net cette abondance. Le village ne retrouva ni sa population ni ses activités qui avec les 280 habitants se sont désormais tournées vers l’agriculture traditionnelle et mécanisée.

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